Cimetière
SITUATION
Rue Victor Hugo, à l’entrée de la Ville en venant d’Aubry-du-Hainaut.
HORAIRES D’OUVERTURE
Les horaires d’ouverture et de fermeture des portes du cimetière sont arrêtés comme suit :
HORAIRES D’ÉTÉ
DU 31 MARS AU 1er NOVEMBRE INCLUS, de 8h00 à 19h00
INFORMATION SPÉCIALE POUR LA TOUSSAINT
HORAIRES D’HIVER
DÈS LE 2 NOVEMBRE JUSQU’AU 30 MARS INCLUS : 8h00 à 17h00
Le dépôt des ordures doit se faire aux endroits spécialement affectés à cet usage : des poubelles et des composteurs se trouvent à votre disposition. Faites-en bon usage ! Merci.
ACCÈS
- L’accès piéton est libre.
- La circulation en véhicule est règlementée et doit obligatoirement faire l’objet d’une autorisation d’accès accordée par la Mairie.
- Le règlement est affiché à l’entrée principale du cimetière.
- Les chiens doivent impérativement tenus en laisse et surveillés.
Merci de veiller à la propreté continuelle des lieux !
CONCESSION : DROITS ET TARIFS
Pour les droits et tarifs, merci de vous rapprocher du Service État Civil de la Mairie.
Tél : 03.27.20.06.19.
LE MONUMENT AUX MORTS
La grande guerre 14-18 a laissé de lourdes traces en France. Cette guerre a mobilisé 8 millions d’hommes dont 5 millions ont combattu.
1,5 millions de ces hommes sont morts (27 % des effectifs engagés), soit 10,5 % de la population active masculine, sans compter les 3,4 millions de blessés et mutilés.
Pour se souvenir de leurs compagnons tombés dans les terribles tranchées de la Somme ou de l’Argonne, ceux qui sont revenus ont été à l’origine d’un formidable engouement pour la mémoire des morts, pour se souvenir de ceux qui sont « Morts pour la France ». Les Communes ont alors élevé des stèles, apposé des plaques, érigé des obélisques pour leur rendre hommage.
S’appuyant sur l’esprit de la loi du 25 octobre 1919, un usage s’est imposé – depuis la Première Guerre Mondiale – comme référence pour les décisions municipales en la matière : l’inscription d’un nom se justifie pleinement lorsque le défunt, décédé au cours d’une guerre ou d’opérations assimilées à des campagnes de guerre, est titulaire de la mention « Mort pour la France », et est né ou domicilié légalement en dernier lieu dans la Commune considérée.
Certaines municipalités ont parfois étendu cette possibilité aux victimes dont le décès est consécutif à un fait de guerre, dès lors que les deux conditions susvisées – octroi de la mention « Mort pour la France » et lien direct avec la Commune – sont respectées.
N’oublions pas que 17 % des morts sont en fait des « disparus ». De nombreux corps ont été déclarés « inconnus » tant ils étaient méconnaissables. L’incertitude est une blessure supplémentaire pour bien des familles. Pour représenter tous ces hommes, un corps est choisi à Verdun et inhumé le 11 novembre 1920 place de l’étoile à Paris. Les vainqueurs ont chacun leur « inconnu ».
A l’origine, la fonction de ces édifices était de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la cité, faisant ainsi participer la Commune au travail de deuil des familles. Par ailleurs, graver les noms des morts revenait à donner à ceux-ci un peu de cette gloire dont étaient alors parés ceux qui s’étaient sacrifiés pour la victoire des armées françaises.
Ainsi, plus de 36 000 monuments aux morts furent érigés en France entre 1918 et 1926.
Sur ces monuments ont été gravés les morts originaires de la Commune, pendant la première Guerre Mondiale.
Mais bien souvent, ceux de la Seconde Guerre Mondiale y ont été ajoutés, voire ceux des guerres de « colonie » (Indochine, Viêt-Nam, Algérie,…). Les dates précises du décès sont rarement mentionnées, on n’y trouve bien souvent que les années.
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